À l'image et à la suite du Christ, saint Alexis d'Ugine au cœur doux et humble, a vécu sur cette terre de 1867 à 1934. D'abord en Russie, sa patrie, où il devient prêtre de l'Église orthodoxe, avec la bénédiction de saint Jean de Cronstadt. Il exerce son sacerdoce une vingtaine d'années avant que la révolution de 1917 ne le jette en prison. Cruellement torturé, contraint à la fuite en Estonie, puis à l'exil en France, accablé de souffrances morales et physiques, c'est un homme de 63 ans usé qui prend en charge la paroisse St-Nicolas d'Ugine, en Savoie. L'homme de Dieu répondra à toutes les calomnies et les persécutions d'une faction de ses paroissiens par la prière, le silence, la miséricorde, tout en prodiguant sa générosité aux plus démunis et aux enfants dont il aime les cœurs purs. Atteint d'un cancer de l'estomac qui se généralise, il meurt en 1934.
Vingt ans plus tard, à l'occasion de la création du nouveau cimetière d'Ugine, la dépouille du prêtre russe est exhumée : le corps, resté souple, est intact, sans aucun signe de corruption… Et l'année suivante, lors du transfert du père Alexis au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, le miracle se renouvellera : le corps n'est toujours pas altéré ! L’Église orthodoxe canonisera le juste serviteur de Dieu Alexis le 16 janvier 2004.
Plus encore que la vie de l'humble prêtre d'Ugine et comme le souligne l'introduction, ce petit livre retrace « son cheminement vers la sainteté, pour autant qu'il puisse être décrit (…). Lui-même illuminera le cœur de qui le lui demandera. »
Avec en fin de texte, un hymne acathiste à saint Alexis d'Ugine.
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